Les études analysant les crédits immobiliers ont constaté que l’apport pour ces derniers avait nettement diminué en 2015 par rapport à 2014. Ainsi, l’apport moyen a diminué de plus de 10 000 € en un an seulement.
La principale raison serait la diminution des taux des crédits immobiliers.
Une diminution des taux
Afin de relancer l’investissement dans les biens immobiliers, les organismes de crédit ont revu à la baisse leur taux d’intérêt. Ainsi, ils ont atteint un niveau historiquement bas cette année, avec une moyenne de 2,15 % lorsque l’on exclut les frais d’assurance. Ces taux faibles auraient pu inciter les Français à investir dans des biens plus élevés en terme de prix. Pourtant la différence reste faible par rapport à 2014. En 2015 la transaction moyenne est de 249 406 € ce qui représente une hausse de seulement 1 772 € par rapport à 2014, soit quasiment aucune différence sur de tels montants.
Cette chute des taux d’intérêt s’est en fait répercutée sur l’apport. Ainsi, celui-ci a considérablement diminué lorsqu’on le compare à l’année précédente.
Une chute de plus de 10 000 €
En 2014, l’apport moyen était de 69 000 € contre 57 735 € en 2015, soit une chute de plus de 11 000 € en moyenne. Si l’on s’intéresse à l’apport médian, c’est-à-dire lorsque l’on divise emprunteurs en deux groupes de même quantité, là aussi on remarque une forte chute. Cette année, cet apport médian est de 20 000 € alors qu’il était de 27 000 € en 2014.
Les Français ont donc préféré acheter des biens immobiliers à des valeurs similaires à celles de 2014, mais en profitant des taux d’intérêt faibles pour augmenter la part du crédit et diminuer celle de l’apport. Cela leur permettant de garder de l’épargne de côté.