Dans une conjoncture économique difficile marquée par une croissance stagnante et environnement social tendu, personne n’est à l’abri d’une perte d’emploi pour des raisons économiques ou autres. Et quand le chômage frappe, c’est toute une vie qui est chamboulée, notamment en ce qui concerne le volet financier.
En effet, les personnes ayant contracté des crédits, que ce soit pour l’achat d’une voiture, d’un bien immobilier ou même les particuliers ayant eu recours à un prêt personnel, se retrouvent dans une situation délicate qui se traduit par de grosses difficultés à tenir des engagements vis-à-vis des banques ou des organismes spécialisés dans le crédit. Dans ce cas, il est possible, même pour un chômeur, de faire un rachat de crédits.
Comment ça marche ?
Le rachat de crédits consiste à regrouper la totalité des crédits en cours en un seul dans le but de réduire les mensualités à rembourser, en prenant en considération l’évolution des revenus et des charges depuis la perte d’emploi, et d’allonger la durée de remboursement. En regroupant ses crédits en un seul, un chômeur peut voir ses mensualités diminuer jusqu’à plus de 50%. Les organismes spécialisés dans le rachat de crédit prennent en considération les revenus du couple dans leurs calculs. Il est à signaler que les allocations chômage ne sont pas prises en compte par ces organismes.
Si vous êtes sans emploi et que vous décidez de faire un rachat de crédit, il est recommandé d’éviter le regroupement partiel des emprunts car l’objectif principal du rachat de crédit est d’arriver à un taux d’endettement d’environ 40%. Les chômeurs ont également la possibilité d’avoir recours à une commission de surendettement mais cette dernière annule de fait le rachat de crédit car, par définition, une personne surendettée est une personne qui ne peut plus faire face à un regroupement d’emprunts.