Un plan de financement efficace est le premier gage de la réussite d’un projet immobilier. Il est indispensable de considérer les frais supplémentaires qui viennent inévitablement s’ajouter aux frais d’acquisition. Il en va de même pour les dépenses dont un propriétaire immobilier doit s’acquitter, notamment les taxes et autres impositions locales.
Les frais liés à l’achat
En plus du prix d’achat du bien immobilier, l’acquéreur est également dans l’obligation de payer les frais liés à son acquisition. Ces différents frais comprennent :
- Les droits d’enregistrement estimés à 5,9 % pour un logement ancien et qui sont reversés à l’État
- Les honoraires de l’agent immobilier et du notaire, et qui comprend une rémunération fixe, plus une rémunération à hauteur du prix d’achat
- La déclaration à effectuer au bureau des hypothèques
- Les garanties telles que la caution du crédit logement ou le privilège de prêteur de deniers
Le montant de ces charges supplémentaires est évalué à 8 % si le logement est ancien, et entre 2 et 3,5 % s’il s’agit d’un logement neuf. Une provision doit être incluse dans le plan de financement afin de régler ces frais supplémentaires.
Les impôts locaux
Il est également important de prévoir des frais liés à la qualité de propriétaire immobilier. En effet, les redevances à payer annuellement sont nombreuses. Elles concernent autant les résidences principales que les résidences secondaires et les investissements de nature locative. Il y a deux principaux impôts locaux dont les propriétaires doivent s’acquitter :
- Les taxes foncières qui sont établies en multipliant la rétribution cadastrale avec le taux d’imposition fixé par la collectivité
- Les taxes d’habitation qui se base sur la valeur locative de l’habitation.
Une exonération n’est accordée que dans certains cas exceptionnelle. Il est donc indispensable de prévoir ces frais avant l’achat.