Quand un crédit est envisagé, il est utile d’avoir une idée claire du montant que l’on compte obtenir. Pour cela, il est indispensable de bien connaître les revenus dont on dispose, surtout en étant salarié. D’ailleurs, le banquier considèrera avec attention ces revenus, car de leur niveau dépendra le taux de crédit appliqué. Ci-après donc, quelques pistes incontournables pour un calcul précis de vos revenus.
Les différents revenus d’un ménage
Être salarié est un atout pour souscrire et obtenir un emprunt, car la banque s’intéresse particulièrement aux revenus pérennes et imposables.
Un salaire mensuel se compose d’un revenu fixe brut, et selon le cas diverses indemnités et primes de toutes sortes s’y ajoutent : remboursement de frais de déplacement (en cas de missions, ou travail supplémentaire), heures supplémentaires, primes exceptionnelles. Le salarié commercial perçoit parfois des primes d’intéressement au résultat. Il y a aussi les allocations familiales, de logement ou la pension alimentaire. Toutes ces sommes s’ajoutent aux revenus du ménage, mais seules certaines catégories seront considérées par la banque ou l’établissement de crédit.
Les revenus considérés par la banque
La banque ne compte que les ressources financières permanentes et soumises à l’impôt. Ce choix se justifie par la possibilité de saisir ces sommes en cas de défaillance de paiement.
Pour présenter vos revenus, vous devrez donc retirer ce qui n’est pas imposable ou passager. Les primes et indemnités sont à retirer du compte. Certaines allocations peuvent s’ajouter à vos revenus, du fait de leur pérennité : retraite, pension d’invalidité permanente, indemnité d’assurance permanente. Faites part d’autres ressources qui, même étant ni imposables ni pérennes, augmentent votre argent disponible : allocations familiales, de logement, pension alimentaire. Elles contribueront à argumenter votre demande.
Calculez vos revenus
Vous devez présenter votre salaire net (une fois les impôts acquittés). En plus des justificatifs de salaire (les 3 dernières fiches de paie), vous devez justifier que vous êtes en situation régulière vis-à-vis de l’administration fiscale.
Entre septembre et janvier, faites une addition entre le montant de votre fiche d’imposition, les montants nets de vos 3 dernières fiches de paie, et divisez le tout par 15. Entre janvier et fin mars, refaites l’opération et divisez la somme par 27. Procédez de même si votre demande va se faire entre le mois d’avril et le mois d’août. Quand votre déclaration d’impôts est disponible, présentez-la dans votre dossier.