Un rapport établi par des experts spécialisés dans le crédit immobilier viennent récemment dénoncer le calcul de plus de la moitié des crédits immobiliers. Selon eux, la majorité des taux annualisés effectifs globaux (TAEG) des crédits immobiliers contractés en France sont erronés.
Et d’après eux, si l’on arrive à prouver ce fait devant la justice, les mensualités à rembourser devraient être revues à la baisse.
Les banques ont trafiqués leurs calculs
Selon ce cabinet d’expertise, plus de la moitié des crédits immobiliers contractés en France seraient touchés par cette « erreur de calcul ». L’Afub (Association des usagers de banque) avance même une proportion de ¾ des dossiers ! Cette erreur serait faite sciemment, afin d’afficher un TAEG attractif. En effet, le TAEG est calculé normalement en prenant en compte tous les frais liés au crédit.
Pourtant, les frais d’assurance, les frais de dossier et les parts sociales (pour les banques mutualistes) ne seraient pas pris en considération par ce calcul. Du coup, lorsque l’emprunteur pense emprunter à un certain taux, il emprunte dans les faits à un taux plus élevé.
Si vous pensez avoir été également floué, il vous faudra faire appel à un expert et porter l’affaire devant la Justice. Si vous remportez l’affaire sachez que le taux d’intérêt sera ramené au taux d’intérêt légal en vigueur, généralement très inférieur à celui pratiqué par les banques. Tentez votre chance !