Le principe est que toutes sortes de prêts peuvent faire l’objet d’un rachat de crédit. Quelques précisions s’imposent néanmoins.
Crédits immobiliers et crédits consommation
Ces crédits peuvent parfaitement faire l’objet de rachat de crédit.
Pour les crédits immobiliers, y seront inclues les pénalités de remboursement anticipé, équivalant à six mois d’intérêt, plafonnés à 3% du capital restant dû. S’agissant des crédits de consommation, les prêts personnels, prêts à la consommation, crédits renouvelables et montant de découvert bancaire peuvent tous être regroupés lors d’un rachat de crédit.
Restriction pour certaines catégories professionnelles
Certaines professions libérales, commerçants ou artisans connaissent une restriction pour l’accès au rachat de crédit de leurs prêts professionnels. D’autres montages financiers s’appliquent en la matière.
Par contre, pour d’anciens prêts professionnels, le rachat de crédit peut s’effectuer. Par exemple, ayant achevé son activité libérale, la personne est salariée ou retraitée.
Il reste pourtant un certain volume d’anciennes dettes non remboursées (caisses de retraites, cotisations, etc.), sans qu’il y ait eu liquidation judiciaire. Ces dettes peuvent très bien faire l’objet de regroupement de crédit.
Les dettes personnelles et assimilées
Elles concernent les retards de paiement (mutuelle, facture garagiste ou carburant).
Et aussi les dettes familiales pour lesquelles un document écrit du prêteur et copie de sa carte d’identité devront être présentés. A noter qu’un redressement fiscal non réglé ou des retards d’impôt (impôt sur les revenus, taxes diverses) peuvent aussi être inclus dans un rachat de crédit.